L’histoire de CIARA
La dépression Ciara, qui s’est formée au Canada, a traversé l’Atlantique en se creusant très fortement. Cette chute de pression est à l’origine de vent très violent sur l’Europe occidentale.
Samedi, elle a abordé l’Irlande, ensuite, dans la nuit, elle a traversé la Grande Bretagne pour continuer sa course, dimanche matin, en arrivant en Belgique par la côte.
A 8h. du matin, les rafales de vent dépassaient déjà 50 km/h. À Ernage, on a atteint 95 km/h entre 13 et 14 h. Après une très légère accalmie, on va atteindre un nouveau pic entre 20 et 21h avec 90 km/h. et 89 km/h entre 22 et 23h. Ensuite les rafales sont restées comprise entre 70 et 77 km/h le reste de la nuit. Vers 2h. un orage est passé rapidement au dessus de Chastre.
Dans le pays, les rafales ont été les plus fortes au littoral avec 115 km/h à Middelkerke et 120 km/h à Blankenberge. On a également dépassé les 100 km/h dans quelques stations d’observations (Beauvechain, Beitem, Gosselies et Bierset).
Le fait le plus remarquable de cette tempête est la chute de pression. En effet, la pression a chuté de plus 24 hPa en moins de 24 h. On appelle ce phénomène : une bombe météorologique. Contrairement à celle de 1999, celle-ci, a été bien prévue par les services météorologiques.
Un tel phénomène, bien que remarquable, est courant en Belgique. En moyenne on observe des vents de plus de 100 km/h deux à trois fois par an à l’intérieur des terres et jusqu’à quatre à six fois à la côte.
La question est de savoir ce qui va se passer dans l’avenir avec le réchauffement global de la terre ? Les études du GIEC donne des tendances divergentes, à savoir, soit une augmentation de la fréquence des tempêtes soit une fréquence constante mais avec des phénomènes plus violents. Dans tous les cas, le réchauffement de la planète entraîne une accumulation d’énergie très, trop, importante des océans qui, une fois libérée, donnera plus de tempêtes, des tempêtes plus violentes, ou pire, les deux.
Marc Vandiepenbeeck.